Je suis Martial K. DJOUM titulaire d’un Master 2 en Banque et Finance de l’Université Catholique d’Afrique Centrale (UCAC). Depuis ma tendre enfance, j’ai toujours été fasciné par l’économie (les affaires) et la finance (comment bien gérer et fructifier l’argent). Ce sont ces domaines qui ont d’ailleurs guidé mes choix académiques (BTS puis Master en Banque). La question centrale que je me suis toujours posée et qui demeure d’actualité est de savoir : Comment faciliter l’accès au financement du secteur privé et public pour accélérer la croissance économique du pays ?
Après l’obtention de mon diplôme, j’ai été recruté comme contrôleur interne à ACEP Cameroun, un Etablissement de Micro-Finance(EMF) de 2e catégorie spécialisé dans le crédit aux TPE/PME. Cette position m’a permise de peaufiner ma réflexion sur la meilleure approche à adopter pour soutenir véritablement les acteurs économiques que sont les PME. Le capital investissement ou private equity m’est apparu comme étant, pour le moment, la forme la plus aboutie en termes d’accompagnement des entreprises. D’ailleurs, mon premier thème de mémoire de Master portait sur : « Le capital risque comme solution au problème de financement des PME ». Malheureusement, ce thème ne prospérera pas du fait de l’absence du cadre d’imprégnation.
L’Afrique souffre d’un déficit criard en infrastructures dans plusieurs domaines dont les plus significatifs sont : l’Energie, les infrastructures (Autoroutes, Ports, Aéroports,..), Télécommunications, Pétrole et gaz, Santé, Education,… L’une des causes de cette défaillance est de notre point de vue, est la mauvaise structuration couplée au mauvais calibrage ou absence de financement de ces projets. Le financement/structuration de projet apparaît comme une solution pour pallier à ces retards.
Le capital investissement et le financement de projet, lorsqu’ils sont bien structurés, ont pour dénominateur commun l’IMPACT positif qu’ils apportent dans les secteurs dans lesquels ils interviennent.
Ainsi, le private equity, en plus des ressources financières, apporte son expertise en termes de gouvernance d’entreprise et son carnet d’adresses pour permettre à l’entreprise cible de se développer davantage. Car in fine le but des investisseurs est de récupérer leur mise majorée d’une belle plus value.
S’agissant, du financement de projet, en plus du cash qu’il lève, il aide également à la structuration de tous les aspects du projet pour une exécution cohérente..
En plus de la finance mes autres sujets de prédilection sont le leadership et l’intelligence économique. Nous pensons fermement que pour se développer l’Afrique a besoin d’hommes et de femmes totalement conscients des différents enjeux et défis d’aujourd’hui et de demain.
Ces différents sujets constituent à nos yeux, des outils essentiels dont nous devons pleinement nous approprier afin de révéler tout le potentiel que regorge notre continent.